Étape 5 : L’appel

Observe bien l’image et interroge-toi : 

  • Quelle est la situation de ce jeune ? Que ressentirais-tu à sa place ?
  • Est-ce possible que Dieu t’appelle ou s’adresse à toi ?
  • Est-ce que ça fait peur ? Pourquoi ?
  • Comment écouter la volonté de Dieu et pourquoi ?
    Comment entrer en relation avec Dieu ?

Le garçon replié sur lui-même, son air fatigué, le téléphone, la main sur le téléphone et non pas tournée vers la main de Dieu, main de Dieu est la même que la 1ère image sur la création, le tableau et l’appel des disciples, « pêcheurs d’hommes », la lumière entre la main et le garçon, mur blanc/mur rouge.

Il se peut qu’à un moment de la vie on se sente comme « appelé » par Dieu. Dieu intervient d’une façon ou d’une autre pour nous montrer un chemin à suivre. Cela peut changer le sens de notre vie. Bien sûr, le premier appel à entendre est celui de la sainteté : vivre notre baptême pleinement, glorifier Dieu par toute notre vie. « Nous sommes faits pour vivre et pas pour vivoter » disait le bienheureux Pier Giorgio ! Donc, pour vivre pleinement, généreusement, pour les autres !

Le Seigneur nous adresse des appels, pour faire ceci ou cela, pour nous engager ici ou là, souvent pour nous sortir de notre confort, ou de notre canapé dirait le pape François !

Aujourd’hui, beaucoup de personnes sont rivées à leurs écrans et cela devient plus important et plus fascinant que tout le reste : plus important que ceux qui sont juste là, à côté de nous ; plus importants que nos amis ou notre famille ; plus important que Dieu lui-même. Dieu nous appelle d’abord à nous convertir, à nous réconcilier avec Lui pour marcher vers la sainteté. Il nous appelle à quitter ce à quoi nous sommes trop accrochés et qui nous détourne de l’essentiel (la main accroché au téléphone plutôt que tournée vers la main du Père, faire le lien avec l’image de la création).

Et il y a aussi l’appel intérieur qui correspond à notre vocation, à ce pour quoi nous sommes faits. Cette vocation que Dieu a comme déposé au fond de notre cœur et qui est le sens de notre vie. Dieu nous appelle à réaliser quelque chose de bon qui portera du fruit, au service du monde ou de l’Eglise. Cela correspond à ce que nous sommes au plus profond et c’est nous qui répondons petit à petit à cet appel, en toute liberté. Dieu ne nous contraint pas et n’a pas décidé d’avance pour nous ce que nous devons faire ! C’est en marchant avec lui que peu à peu, notre vocation s’éclaire. Une graine de tomate est faite pour donner un plan de tomate ! Une graine de haricot des haricots ! Notre vocation, c’est une graine en nous qui pousse peu à peu et qui donnera quelque chose d’unique et d’incomparable, et qui pourra porter du fruit si nous le vivons vraiment à l’écoute de Dieu. Pour ça, nous cherchons à vivre une vraie relation et une vraie amitié avec lui, à l’écoute de sa parole et des signes qu’il peut nous donner. La vie de prière est très importante pour découvrir sa vocation et « écouter » Dieu ! Dieu passe par des médiations pour s’adresser à nous, soit des paroles qui nous touchent, soit des personnes que nous rencontrons ou des évènements importants. Il y a aussi bien sûr des adultes et nos amis du ciel qui peuvent nous aider.

Une vocation, un appel de Dieu, c’est très intime, ça touche le plus profond de notre cœur donc on n’a pas à en parler à tout le monde mais juste à des personnes de confiance. C’est un secret entre Dieu et nous qu’il faut laisser mûrir doucement et patiemment !

Appelés personnellement par Dieu !


Textes

Marc 1, 16-20
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

Matthieu 9, 9.
«Jésus partit de là et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. ». L’homme se leva et le suivit.

L’appel de St Matthieu, Le Caravage (1600, église Saint-Louis des Français, Rome).

 

1er livre de  Samuel 3, 1-9

Le jeune Samuel assurait le service du Seigneur en présence du prêtre Éli. La parole du Seigneur était rare en ces jours-là, et la vision, peu répandue.

Un jour, Éli était couché à sa place habituelle – sa vue avait baissé et il ne pouvait plus bien voir.

La lampe de Dieu n’était pas encore éteinte. Samuel était couché dans le temple du Seigneur, où se trouvait l’arche de Dieu.

Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! »

Il courut vers le prêtre Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher. » L’enfant alla se coucher.

De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Et Samuel se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. »

Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.

De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Alors Éli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant,

et il lui dit : « Va te recoucher, et s’il t’appelle, tu diras : “Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.” » Samuel alla se recoucher à sa place habituelle.

Le Seigneur vint, il se tenait là et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » Et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »